Les travaux de correction fluviale de la Thièle font partie du projet global de gestion intégrée de la Plaine de l’Orbe (GESORBE). Ils conjuguent des objectifs de protection contre les crues ainsi que de renaturation et ont fait l’objet d’une mise à l’enquête publique en septembre 2015. Suite à cette enquête, le permis de construire a été délivré en janvier 2016 par la Direction générale de l’environnement – Ressources en eau et économie hydraulique (DGE-EAU). Les travaux d’abattage ont été intégrés à cette procédure. Les abattages démarrent le 30 janvier jusqu' au mois de mars 2017. Les travaux de génie civil et de renaturation démarreront au printemps et dureront environ 2 ans. Le projet approuvé peut être consulté au Service des travaux et de l’environnement (rue de l'Ancien-Stand 4 à Yverdon-les-Bains) ou à la DGE-EAU (rue du Valentin 10 à 1014 Lausanne).

Nécessité des abattages

Les abattages prévus constituent des travaux préparatoires nécessaires à l’exécution des mesures de protection contre les crues et de renaturation planifiées. Le lit majeur de la Thièle sera en effet élargi entre le pont Rouge et la limite communale. La digue en rive gauche, le long de laquelle sont situés 194 peupliers, sera ainsi déplacée. Entre le pont Kiener et le pont Rouge, le rehaussement de la digue en rive gauche nécessitera l’abattage de 44 noyers. Au niveau du canal du Déversoir, 46 peupliers devront être abattus en rive droite pour la même raison.

Compensation des abattages et renaturation de la Thièle

Le projet de correction fluviale de la Thièle, outre ses objectifs de protection contre les crues, vise à donner un caractère plus naturel à la Thièle. Les peupliers abattus seront ainsi remplacés par des boisements indigènes composés d’arbustes et d’arbres implantés sur les digues de la rivière et du canal du Déversoir. Des noyers seront replantés entre le pont Kiener et le pont Rouge.

Dans le lit majeur élargi de la Thièle, le lit mineur sera remodelé, des milieux humides et des plans d’eau temporaires et permanents seront aménagés. Ces mesures permettront le développement d’une flore et d’une faune typiques des cours d’eau, actuellement absentes ou rares dans le périmètre de projet.

Malgré un impact paysager dû à l’abattage des peupliers, l’aspect dynamique du projet, avec une évolution du lit du cours d’eau renaturé, de la végétation et de ses emprises, apportera une plus-value paysagère conséquente et une amélioration notable en termes de biodiversité.

Le public est invité à respecter les règles de signalisation mises en place lors des travaux d’abattage.

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Communiqué de presse

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