La lettre adressée par la Municipalité d’Yverdon-les-Bains, le 23 mai dernier, à Mme Caroline Gebhard, soulevait un certain nombre de questions sur la qualité de la couverture rédactionnelle de l’actualité locale et régionale. La Municipalité n’a pas la prétention de croire qu’elle serait la seule à interpeller une rédaction sur son travail. Mme Gebhard n’a jamais répondu à ces questions, et instrumentalise désormais cette lettre dans le conflit qui l’oppose à son employeur. La Municipalité n’entend pas commenter une décision interne à une entreprise, ni polémiquer avec un syndicat. Elle récuse le terme de « pressions », là où elle a cherché le dialogue avec un journal qui affirme sa vocation de proximité.

Les questions contenues dans cette lettre sont légitimes. Comme autorité politique, la Municipalité est responsable de chaque centime dépensé. Or, il n’est pas anodin de taire l’implication de la Ville, et les millions de francs investis, dans un chantier comme celui de la correction de la Thièle (pour revenir sur un exemple cité), qui vise à prévenir les risques d’inondation et à réinstaurer plus de biodiversité. Il s’agit de deux préoccupations majeures de la population, et la Municipalité souhaite que les administrés sachent qu’elle agit.

Un exemple hors contexte paraît toujours dérisoire et caricatural. La Municipalité ne demande pas que la presse soit complaisante. Sa préoccupation est de rendre l’action publique visible, traçable, et de l’incarner face à des citoyens ou des administrés qui ne perçoivent pas toujours qui fait quoi et avec quel argent. Quand les syndics de toute une région se lient pour moderniser une infrastructure comme la STEP, il peut paraître opportun de montrer cette entente. Les photos attirent l’attention, les gens ne lisent pas forcément l’entier des articles. C’est la répétition de ce genre d’omissions qui a motivé la lettre de la Municipalité.

Pour ce qui concerne la suspension de la collaboration jusqu’à nouvel avis de Rive Sud, la Municipalité tient à préciser qu’elle a agi comme n’importe quel client vis-à-vis d’un prestataire.

Dans un souci d’efficience, la communication de la Ville évalue l’impact des différents canaux de diffusion des informations. Cette analyse, initiée ce printemps, est en cours, notamment sur la base des réponses obtenues grâce à un sondage en ligne.

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Communiqué de presse

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