Le Service des Travaux et de l’Environnement (STE) s’est saisi du problème dès 2009 pour enrayer ou du moins limiter le phénomène. Une des mesures mises en place a été d’élaguer les différents arbres sur lesquels les corbeaux freux construisaient leurs nids pour les rendre moins attractifs et plus difficilement habitables.

Depuis quelques années, le corbeau freux est un animal protégé par la loi sur la chasse et la protection des mammifères et oiseaux sauvages. Depuis 2010, il ne figure plus sur la liste rouge des oiseaux menacés en Suisse en dehors des périodes de nidification de février à juillet.

En parallèle, des études sur les nuisances sonores ont été menées pour objectiver la gêne que les oiseaux pouvaient représenter pour la population voisine des colonies. Depuis 2009, des méthodes d’effarouchement ont été validées par la Municipalité pour réguler leur population dans certains secteurs de la ville.

Les mesures de simple régulation ne suffisant pas à faire disparaître les nuisances, le STE a entrepris d’empêcher la venue de nouvelles colonies par d’autres moyens. En 2014, des mesures d’effarouchement ont été renforcées grâce à l’aide de rapaces prédateurs des corbeaux (buses). La taille régulière des grands arbres pour limiter les nidifications s’est poursuivie, tout comme l’abattement de certains arbres très prisés des colonies. L’élagage semble être une mesure efficace, même si elle ne peut être effectuée chaque année sous peine d’affaiblir et de limiter considérablement la durée de vie du patrimoine arboricole. En 2015, en plus des différentes mesures déjà décrites, des effarouchements sonores ont été testés imitant le bruit de corbeaux en danger. En 2016, des mesures d’effarouchement ont été effectuées à l’aide de drones en plus de celles entreprises par un fauconnier. En 2017-2018, des effarouchements par laser ont également été testés ainsi que des tirs effectués par le garde-faune.

Le bilan de cet ample dispositif développé par le STE est que la population des corbeaux freux s’est stabilisée depuis 3 ans dans le centre-ville et la zone périurbaine. Conscient de l’impact sur les habitants d’Yverdon-les-Bains, le STE va poursuivre ses efforts.

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Communiqué de presse

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