En synthèse, les comptes 2017 bouclent avec un excédent de CHF 31’791.- (-92% par rapport à 2016), alors que le budget 2017 comprenant les crédits complémentaires prévoyait un déficit de CHF 3.214 mios. Un autofinancement de CHF 22.087 mios et des investissements nets de CHF 34.784 mios dégagent une insuffisance de financement de CHF 12.697 mios (-33.9% par rapport à 2016). La dette 2017 est de CHF 211.3 mios, en augmentation de CHF 29.7 mios par rapport à la dette 2016
de CHF 181.6 mios.

L’excédent de revenus de l’exercice se monte à CHF 31’791.- contre une perte de CHF 3'214’095.- prévue initialement et comprenant les crédits complémentaires nets de CHF 320’100.- (1ère série) et de CHF 647’650.- (2ème série + PNV), soit une amélioration du résultat de CHF 3'245’886.- (1.35% du total du budget).

Par rapport au budget, les dépenses totales diminuent de CHF 12'945’442.- (- 5.38%), alors que les revenus sont moins élevés de CHF 9'699’555.- (-4.08%). En considérant les dépenses courantes (le total des dépenses moins les amortissements, les attributions aux fonds et les imputations internes), nous constatons que les charges effectives sont inférieures aux charges budgétées de CHF 11'013’943.- (CHF 179'293’792 vs CHF 190'307’735.-, soit -5.79%). La maîtrise des charges de fonctionnement contribue ainsi grandement au résultat positif de l’année 2017. Si les charges totales sont inférieures au budget, c’est en raison des coûts du personnel, de l’énergie et des intérêts de la dette.

L’écart par rapport au budget s’explique par une diminution des charges de personnel (-CHF 3.58 mios) suite à des mutations au sein de l’administration communale et à des engagements différés. Les achats de biens et services sont également inférieurs aux prévisions (-CHF 6.3597 mios), en raison principalement d’une baisse des prix d’achat du gaz. Des économies ont été réalisées au niveau des charges financières, le taux moyen d’emprunt de la commune (1.7%) étant à la baisse de 13 points de base. L’augmentation des amortissements (+CHF 1.43 mios) est liée à la croissance soutenue des investissements.

Au niveau des recettes, le produit des impôts a augmenté (+CHF 2.31 mios, à CHF 69.61 mios) par rapport au budget, avec une hausse sur les recettes des personnes morales et de l’impôt sur les gains immobiliers. Les recettes fiscales ont cependant diminué de CHF 0.74 mios par rapport à 2016. Pour le moment, l’augmentation de la population n’a pas encore eu l’entier des effets escomptés sur les recettes fiscales liées aux personnes physiques. Les ventes d’énergie ont également diminué de CHF 5.65 mios par rapport au budget.

La marge d’autofinancement se monte à CHF 22'086’802.- pour l’année 2016, soit une amélioration de CHF 7’462’867.- par rapport au montant budgété. La diminution des dépenses courantes expliquent en grande partie cet écart. On relève cependant que la marge d’autofinancement est en légère hausse de 2.73% par rapport à 2016.

Les investissements nets pour l’année 2017 se sont montés à CHF 34'783’959.-. Le plan des investissements pour la même période faisait état de projets à hauteur de CHF 49.96 millions. L’insuffisance de financement est ainsi de CHF 12'697’155.-. Le Conseil communal a voté pour CHF 60.917 millions de crédits d’investissements en 2017, un montant élevé pour la ville. Les investissements réalisés ont été relativement proches aux prévisions, ce qui conduit l’endettement net à la hausse. Nous avons contracté des emprunts pour un montant total de CHF 29.7 mios.

Suite à ce résultat positif, les comptes du ménage communal restent à nouveau équilibrés. Il n’en demeure pas moins que la marge d’autofinancement reste relativement faible au vu des investissements actuels et futurs prévus. L’excédent de recettes est la conséquence d’éléments ponctuels (engagements différés, baisse du prix des énergies et décompte final de la péréquation 2016 notamment). La commune se doit de rester vigilante dans la maîtrise des dépenses courantes et de l’endettement, ainsi que pour faire face à l’influence de dossiers fédéraux et cantonaux tels que la fiscalité des entreprises (RIE III) et la politique monétaire en matière de taux d’intérêt.

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Communiqué de presse

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