Les sondages réalisés en mai 2014 le long de la voie CFF, à hauteur de la station électrique sur le chemin de Roseyres, ont renseigné sur l’état du terrain à cet emplacement. Les résultats montrent qu’un passage sous la voie est possible pour la future route de contournement, ce qui permet de confirmer le tracé projeté dans le secteur sud, entre le Parc scientifique et technologique et la rue Roger-de-Guimps.
Si aucune surprise d’ordre géologique n’intervient dans ce secteur, la route de contournement se fera dans le prolongement de l’avenue des Trois-Lacs, épousera la route d’accès au centre sportif des Isles en cours de réalisation et se connectera à l’angle entre la rue Roger-de-Guimps et l’avenue Kiener. Pour rappel, la route d’accès aux Isles est pourvue d’aménagements modulables qui peuvent aisément être modifiés en vue d’une requalification de cet axe en route de contournement. Le cas échéant, ces aménagements seront à nouveau soumis à enquête publique.
A plus large échelle, le bureau d’études en matière de transports et de mobilité Transitec entame prochainement une procédure consultative auprès d’une vingtaine d’interlocuteurs yverdonnois. Il s’agit de finaliser le plan de circulation intégrant pleinement la route de contournement dans le réseau routier de la ville et de la région. Cette route de contournement fera ainsi partie intégrante du concept de transports individuels motorisés développé dans le cadre du projet d’agglomération. Ce concept mis à jour doit permettre de déterminer les mesures d’accompagnement le long du tracé de ce nouvel axe de mobilité.
Compte tenu de l’importance de la route de contournement pour la ville et la région, un site Internet a été développé afin que la population soit renseignée régulièrement sur le déroulement du projet. A l’adresse www.yverdon.ch/contournement, les internautes découvrent les composantes du projet en fonction des secteurs, le phasage prévu à ce jour et les enjeux propres aux différents tronçons. Face aux nombreux points à traiter concernant ce dossier, un volet spécialement dédié aux questions les plus fréquentes donne les premiers éléments de réponse. La population dispose aussi de la possibilité d’adresser des questions complémentaires aux pilotes du dossier.
