La demande de crédit d’investissement de 62 millions pour la réalisation du nouveau Collège secondaire des Rives ainsi que l’extension de la Caserne des pompiers sur le site des Anciens Arsenaux a été acceptée par le Conseil communal. Il s’agit d’un montant record dans l’histoire de la Commune, permettant de répondre au fort essor démographique que connaît Yverdon-les-Bains et d’offrir des infrastructures de qualité, à la hauteur des responsabilités qui incombent à la ville-centre. La première étape du chantier de construction commencera au début de l’année prochaine.
Pour faire place aux nouveaux bâtiments, la démolition des Anciens Arsenaux est prévue entre janvier et mars 2017 et les travaux préparatoires en avril 2017 avec notamment les fouilles en vue des fondations. La construction des bâtiments doit s’étendre entre juillet 2017 et août 2019 pour une inauguration à la rentrée des classes le 26 août 2019.
La parcelle se situe dans le périmètre « Gare-Lac » dont le développement doit permettre, petit à petit, la réalisation d’un nouveau quartier et le déplacement du centre de gravité de la ville en direction du lac. La construction du bâtiment scolaire et de l’extension de la caserne s’inscrit donc dans une ambitieuse restructuration de tout un secteur de la ville et marque ainsi la première réalisation concrète du projet « Gare-Lac ».
Le futur Collège des Rives se présente comme un îlot urbain, suivant l’intention du Plan directeur localisé « Gare-Lac » et s’y intégrant parfaitement. Il sera doté de 35 classes, d’une salle de gymnastique triple et d’un réfectoire. L’objectif est de réaliser un équipement public d’importance, représentant à la fois sobrement mais aussi de manière concrète l’investissement de la Ville dans l’éducation et les services publics. Le nouveau bâtiment, destiné aux collaborateurs du Service Défense Incendie et Secours du Nord vaudois (SDIS) et à une partie des policiers de la Police Nord Vaudois (PNV), sera une extension de la caserne existante. Il reprend les principes urbanistiques du Plan directeur localisé « Gare-Lac », que cela soit pour les alignements sur rue, l’expression architecturale très urbaine ou les hauteurs maximales. Il répond également à un ensemble de besoins concrets pour une utilisation rationnelle et efficace des infrastructures.
